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grosses mais on les arrête jusqu après leurs couches[1]. La duchesse de Gramont[2] ira aussi en Béarn. Je vous ai dit la beauté de l’emploi de M. d’Avaux,[3] rien de plus brillant. Nous n’avons point encore de nouvelles des lettres de notre enfant. Je suis à vous, ma chère bonne je m’acquitte parfaitement du précepte à votre égard d’aimer[4] mon prochain comme moi-même. N’oubliez pas M. Bertaut et l’Archevêque[5] Je me porte très-bien du carême. Je crois partir après Pâques avec Mme de Chaulnes.

1148. DE MADAME DE SËVIGNÉ

A MADAME DE GRIGNAN.

A Paris, ce vendredi 11è mars.

Monsieur le duc de Chaulnes a fait les honneurs de son gouvernement au roi d’Angleterre en perfection[6]

  1. 32. Mais on les a arrêtées jusqu’à leurs couches. (Édition de la Haye, 1736.)
  2. 33." L’ancienne comtesse de Louvigny. Voyez tome II, p. 215, note 12. Le duc de Gramont était gouverneur et lieutenant général du royaume de Navarre et gouverneur de la principauté de Béarn. Dans notre manuscrit et ira à Béarn. » Le mot aussi ne se lit que dans l’édition de la Haye (1726).
  3. 34. Voyez ci-dessus, p. 499.-- La lettre, dans notre manuscrit, finit aux mots plus brillant. La petite phrase « Nous n’avons point encore, etc., » et les trois qui terminent la lettre, depuis: « N’oubliez pas, etc. » sont données seulement par l’édition de la Haye (1726.)
  4. 35. «  Je suis à vous, ma chère enfant : je m’acquitte parfaitement à votre égard du précepte d’aimer, etc. » (Éditions de 1737 et de 1754.)
  5. 36. Voyez plus haut, p. 495-.
  6. Lettre 11 48 (revue en très-grande partie sur une ancienne copie)-- 1. « Monsieur le duc de Chaulnes a fait, en toute perfection, les hon-