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1680 les cordons bleus qui se battoient. Vous savez tous ceux qui sont tombés malades en revenant du voyage[1]. Mademoiselle est bien étonnée d’avoir la fièvre tierce[2]. La Troche me mande toujours de bons petits détails ; c’est son fils qui garde Monsieur le Dauphin. Nous aurions entendu de notre abbaye[3] les triomphes, les fanfares et la musique de Chelles, au sacre de l’abbesse[4]. On dit que la belle beauté[5] a pensé être empoisonnée, et que cela va droit à demander des gardes ; elle est toujours
- ↑ 13. Le prince de Condé, entre autres, était revenu malade de Flandre ; la Gazette du 21 septembre annonce sa guérison. Un peu plus tard, le Dauphin et la Dauphine, qui avaient été aussi du voyage, eurent successivement une fièvre double tierce : voyez la Gazette, p. 544 et 592. — Le Mercure de septembre (p. 226-230) nomme plusieurs autres personnes « du premier rang, » qui furent attaquées des fièvres : Colbert, les ducs de Lesdiguières et de Villeroi, le marquis de Créquy, etc. Toutes furent guéries, dit-il, par le remède anglais.
- ↑ 14. Le Mercure, dans le numéro que nous venons de citer, annonce que Mademoiselle d’Orléans fut prise de la fièvre la nuit que Leurs Majestés arrivèrent à Sedan, c’est-à-dire le 20 août (voyez la Gazette, p. 460), et que « avant qu’Elles en partissent, elle alla leur témoigner avec combien de douleur elle se voyoit obligée de les quitter… Sa fièvre se régla en tierce ; » elle fut guérie après le cinquième accès.
- ↑ 15. L’abbaye de Livry.
- ↑ 16. « (Le dimanche 25 août) Catherine de Roussille, abbesse de Chelles, assistée des abbesses de Montmartre et de Farmoutier, fut bénite en cette abbaye par notre archevêque (de Paris), en présence d’un grand nombre de personnes de qualité, qui furent magnifiquement traitées. » (Gazette du 31 août.) Voyez tome VI, p. 347, note 1, où, d’après Moréri, elle est nommée Jeanne, et non Catherine. — Le Mercure de septembre 1680 (p, 167-176) contient une longue description de la cérémonie et du régal qui la suivit. « On servit cinq tables en deux différentes salles, quatre de vingt-quatre couverts, et une de quinze. » Voyez encore la lettre de Mme de Montmorency à Bussy, du 28 août (tome V, p. 150 de la Correspondance de Bussy.)
- ↑ 17. Mme de Fontanges.
