1680 cygne, que ces Messieurs qui sont allés à Marseille[1] ont dit beaucoup de choses. M. Boucherat a dit : « Nous ne jugeons que sur des preuves ; mais il ne faut au Roi que des indices. » J’ai lu cette Réunion du Portugal, qui m’a fort plu. Je n’ai pas encore choisi de lecture ; je vous la manderai[2]. Il fait une pluie continuelle[3] ; quand la princesse seroit à Vitré, n’irois-je pas, tant je suis rebutée des mauvais chemins[4]. Le nom de son gendre, c’est d’Altenbourg. Je pris plaisir de l’écrire ridiculement[5], comme un nom allemand, et vous disant que vous ne connoissiez autre chose ; c’est une mauvaise plaisanterie[6].
Il y auroit à parler un an sur l’état inconcevable et surprenant des cœurs de M. de la Trousse et de Mme de Coulanges : j’espère[7] que nous traiterons quelque jour ce chapitre, et plusieurs autres si vous voulez. Adieu, ma belle et très-chère fille : je vous embrasse de toute la tendresse de mon cœur.
Comment n’étes-vous pas percé à jour, ou brûlé[8], mon
- ↑ 46. Sans doute le secrétaire du maréchal de Luxembourg et son commis, condamnés aux galères. Voyez la lettre des 17 et 18 mai précédents, p. 404 et note 33.
- ↑ 47. Ces mots : « je vous la manderai, » manquent dans l’impression de 1754.
- ↑ 48. « Il pleut continuellement. » (Éditions de 1737 et de 1754.)
- ↑ 49. « Quand la princesse seroit à Vitré, je ne quitterois pas mes Rochers, tant je suis rebutée. Le nom, etc. » (Édition de 1737.) — « …je n’irois pas, tant je suis rebutée. Le nom, etc. » (Édition de 1754.)
- ↑ 50. Voyez la lettre du 3 mai précédent, p. 375, où Mme de Sévigné fait de ce gendre un comte d’Ochtensilbourg.
- ↑ 51. Notre manuscrit termine ici la lettre.
- ↑ 52. Cette seconde partie de la phrase : « j’espère, etc., » manque dans l’impression de 1737.
- ↑ 53. « Ou consumé. » (Édition de 1754.)