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1680 Dauphin de tout ce qu’il avoit à faire, et fit^[1] une manière de géographie dont il se réjouit fort avec les courtisans.

Pour M. le prince de Conti, c’est une chose étrange que les mauvais bruits qui courent de lui : cela commence à l’embarrasser^[2]. Ce jeune prince de la Roche-sur-Yon^[3] le désole : l’autre jour, M^me la princesse de Conti dansoit ; il dit tout haut : « Vraiment, voilà une fille qui danse bien. » Cette folie toute simple et toute brusque fit rougir ce pauvre frère aîné, et le défit à plate couture. Voilà bien des riens que je vous conte : ce seroit une belle chose d’y répondre.

Je vois souvent M^lle de Méri ; sa santé, c’est-à-dire sa maladie, est comme vous l’avez vue ; elle n’est pas plus mal, mais ses chagrins augmentent tous les jours. Son petit ménage est plus difficile à régler que l’hôtel de Lesdiguières^[4]. Elle a loué la plus jolie maison du monde ; elle n’en veut plus.

La bonne des Hameaux^[5] est décédée, comme dit

↑ 19. « Et imagina. » (Édition de 1754.)
↑ 20. Voyez sur ces mauvais bruits la lettre de Bussy à la marquise de Montjeu, datée du 28 mars 1680.
↑ 21. Son frère. — Le texte de 1737 n’a pas la fin de l’alinéa, qu’il termine par les mots le désole ; mais il est le seul qui donne ici le paragraphe suivant ; l’édition de 1754 l’a intercalé dans la lettre du 26 mars, avant ces mots : « Le chevalier est à Paris, etc., » p. 325.
↑ 22. « Sa maison (de la duchesse de Lesdiguières), dont la porte étoit toujours ouverte, étoit aussi toujours fermée d’une grille, qui laissoit voir un vrai palais de fée, tel que les dépeignent les romans. Le dedans, presque désert, mais de la dernière magnificence, y répondoit par là et par sa singularité, que ne démentoit pas son train, sa livrée, la housse jaune de son carrosse, et ses deux grands Maures avec tout leur appareil. » (Saint-Simon, tome XIII, p. 330 et 331.)
↑ 23. On voit dans Tallemant des Réaux un Nicolas des Hameaux, président de la chambre des aides et de la cour des comptes, et une Suzanne Ardier, sœur de M^me Fieubet, femme de ce Nicolas des

[1] 19. « Et imagina. » (Édition de 1754.)

[2] 20. Voyez sur ces mauvais bruits la lettre de Bussy à la marquise de Montjeu, datée du 28 mars 1680.

[3] 21. Son frère. — Le texte de 1737 n’a pas la fin de l’alinéa, qu’il termine par les mots le désole ; mais il est le seul qui donne ici le paragraphe suivant ; l’édition de 1754 l’a intercalé dans la lettre du 26 mars, avant ces mots : « Le chevalier est à Paris, etc., » p. 325.

[4] 22. « Sa maison (de la duchesse de Lesdiguières), dont la porte étoit toujours ouverte, étoit aussi toujours fermée d’une grille, qui laissoit voir un vrai palais de fée, tel que les dépeignent les romans. Le dedans, presque désert, mais de la dernière magnificence, y répondoit par là et par sa singularité, que ne démentoit pas son train, sa livrée, la housse jaune de son carrosse, et ses deux grands Maures avec tout leur appareil. » (Saint-Simon, tome XIII, p. 330 et 331.)

[p323-5] 23. On voit dans Tallemant des Réaux un Nicolas des Hameaux, président de la chambre des aides et de la cour des comptes, et une Suzanne Ardier, sœur de M^me Fieubet, femme de ce Nicolas des

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