1676 dange ? » Tout le monde, et Vesou[1] comme les autres ; mais il s’est ravisé, et j’en suis bien aise.
Tout le monde croit[2] que le Roi n’a plus d’amour, et que Mme de Montespan est embarrassée entre[3] les conséquences qui suivroient le retour des faveurs, et le danger de n’en plus faire, crainte qu’on n’en cherche ailleurs. Outre cela[4], le parti de l’amitié n’est point pris nettement : tant de beauté encore et tant d’orgueil se réduisent difficilement à la seconde place. Les jalousies sont vives ; ont-elles jamais rien empêché ? Il est certain qu’il y a eu des regards, des façons pour la bonne femme[5] : mais quoique tout ce que vous dites soit parfaitement vrai, elle est une autre, et c’est beaucoup. Bien des gens croient qu’elle est trop bien conseillée pour lever l’étendard d’une telle perfidie, avec si peu d’apparence d’en jouir longtemps ; elle seroit précisément en butte à la fureur de Mme de Montespan[6] ; elle ouvriroit les chemins de l’infidélité, et ne serviroit que comme d’un passage[7]pour aller à d’autres plus jeunes et plus ragoû-
- ↑ 11. Dans l’édition de 1725 : Resou ; dans celle de la Haye (1726) : Veson.
- ↑ l2. « On commence à croire. » (Édition de 1734.) Immédiatement après, toutes les éditions donnent l’ami, au lieu de le Roi, qui est dans notre copie.
- ↑ 13. Les impressions de 1726, de Rouen et de la Haye (1726) donnent contre, erreur évidente
- ↑ 14. Dans l’édition de Perrin de 1754 : « D’un autre côté. » Le premier membre de la phrase, jusqu’à : « tant de beauté, » manque dans l’impression de la Haye (1726).
- ↑ 15. Sans doute Mme de Soubise. La fin de la phrase manque dans l’édition de 1734.
- ↑ 16. « Elle est précisément en butte à la fureur de l’autre. » (Éditions de 1725, de Rouen et de la Haye, 1726.) — « À la fureur de Quanta. » (Édition de 1754.)
- ↑ 17. « Elle ouvrirait le chemin à l’infidélité, et serviroit comme d’un passage, etc. » (Édition de 1754.)
