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m’envoyer quelque endroit de vos mémoires touchant la guerre, comme par exemple la campagne de Mardick.[1]


de corbinelli.

N’y manquez pas, Monsieur, à telle fin que de raison ; j’ai compris par le présent[2] que le Roi a fait à Monsieur votre fils, que Sa Majesté vous estime, et qu’elle cherche des occasions de se raccommoder avec vous. Je vous conseille de lui pardonner votre disgrâce quand il vous en témoignera[3] un sincère repentir par de nouveaux bienfaits ; et je ne doute nullement qu’il ne le fasse à la première rencontre. Je ne vous dirai rien de la joie que j’en ai ; c’est à vous à vous en parler de ma part. On dit que nous aurons la guerre avec l’Angleterre. Adieu, Monsieur : je vous souhaite cette année aussi heureuse que vous la méritez, et à Madame votre très-chère et très-aimable fille de Coligny.

1678

873. — DU COMTE DE BUSSY RABUTIN À MADAME DE SÉVIGNÉ.

Trois jours après que j’eus reçu cette lettre, j’écrivis celle-ci à Mme de Sévigné, pour être vue de M. de Pompone.
À Bussy, ce 10e janvier 1678[4].

Vous souhaitez de voir plus à loisir quelque chose de

  1. Lettre 677. 1. Voyez les Mémoires de Bussy, tome I, p. 116 et suivantes.
  2. 2. « Au présent. » (Manuscrit de la Bibliothèque impériale.)
  3. 3. « Quand il témoignera de s’en repentir de la sorte ; et je ne doute nullement qu’il ne vous le témoigne encore à la première rencontre. » (Ibidem.) À la ligne suivante, le même manuscrit porte : « On dit ici que nous aurons, etc. »
  4. Lettre 678. — 1. La lettre est datée du 19e dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale.