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1677 dera toujours[1] les gendarmes-Dauphin, la Trousse, qui en est lieutenant, étant lieutenant général ; et quoique cette charge lui revienne à quarante et un mille écus, il se console aisément de la longueur du guidonnage.

Pour moi, je m’en vais à Vichy : je pars le 16e d’août. Je vais par la Bourgogne ; je logerai à Époisse, parce que Bourbilly est sens dessus dessous. J’en partirai pour reprendre le chemin de Vichy, où il faut que j’arrive le premier de septembre. Voilà mes desseins, mon ami ; voyez ce que vous pouvez faire de cette marche pour me voir. Je vous embrasse de tout mon cœur, suivant ma bonne coutume. J’en fais autant de l’heureuse veuve[2]. Ma pauvre Madelonne est en Provence, dans son château. J’ai ici notre cher Corbinelli, qui va prendre ma place.


de corbinelli à bussy et à madame de coligny.

Vous n’avez, ce me semble, autre chose à faire[3] qu’à monter en carrosse le lendemain de son arrivée à Époisse, et de l’y aller voir. J’ai été sur le point d’avoir l’honneur de l’accompagner jusque-là, et après deux jours de séjour à Bussy, m’en aller à Dijon, et de là à Chalon ; mais

  1. 5. Dans le manuscrit de la Bibliothèque impériale toujours est omis, et toute cette phrase est intervertie et coupée autrement : « Elle lui revient à… Cette place est jolie, etc. » Deux lignes plus bas, on lit : « fort aisément ; » au commencement du second alinéa : « le 16e août ; » deux lignes plus loin : « le vieux château de nos pères, » au lieu de « Bourbilly. »
  2. 6. Le manuscrit de la Bibliothèque impériale donne « l’heureuse personne, » pour « l’heureuse veuve ; » immédiatement après : « Maguelonne, » pour « Madelonne » (voyez plus haut, p. 160, note 6) et à la ligne suivante : « Corbinelli, à qui je laisse la plume. »
  3. 7. « Autre chose à faire, Monsieur ; » quatre lignes plus bas : « m’en aller à Dijon par Chalon. » (Manuscrit de la Bibliothèque impériale.)