Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/83

Cette page n’a pas encore été corrigée

MAR] DE MADAME DE SÉV1GNÉ. 75

Ne vous souvient-il point de ce que nous disions du plaisir que l’on prenoit à étaler sa marchandise avec les nouvelles connoissances? (VII, ii7.)

Quelle sottise de faire si mal valoir sa marchandise!car c’en est une très-bonne que l’amitié. (B. V, 53o.)

Si nous trouvions quelque chose de bon (a» bon part?) pour votre enfant, nous ne manquerions pas de faire valoir notre marchandise. (VIII, 5 ia.)

Nous parlâmes de Monsieur le Chevalier il (Revct) me parut bien dégelé sur l’estime parfaite qu’il a de lui; il se vante de l’avoir vu en guerre et en marchandise. (IX, 280.)

Voyez la note a6 de la page indiquée.

MARCHE.

10 Manière de marcher

C’étoit une marche si extraordinaire que celle de cet homme, et il étoit si excessivement changé, que Mme de Vins crut absolument qu’il lui venoit dire la mort de M. de Pompone. (Gr. VI, 88.) a° Convoi

La mortalité prodigieuse des ouvriers, dont on remporte toutes les nuits. des charrettes pleines de morts: on cache cette triste marche pour ne pas effrayer les ateliers. (B. V, 49a-) 3° Voyage

J’ai une envie extréme de savoir. comme vous vous trouvez de la tranquillité et de la longueur de votre marche. (Autogr. XI, x.) MARCHÉ, au propre et au figuré

i° Convention au sujet d’une vente, vente, prix Louerai-je votre appartement? On est tous les jours sur le point d’en conclure le marché. (Gr. II, 70.)

Je n’ai nul dessein de vendre Bourbilly par une petite raison c’est que c’est à ma fille après ma mort; elle en fera le marché en ce tempslà. (Autogr. X, 95.)

Il faudra que vous voyiez aussi ce que nous devons à Angebaut, et tirer le meilleur marché que vous pourrez de ce procès-verbal. (Autogr. VIII, 4».)

On m’a conté d’elle (de Mme de Marans) deux histoires un peu épouvantables. Je les supprime pour l’amour de Dieu, et puis ce seroit courir sur le marché d’Adhémar. (Gr. II, 182.)