MAN] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 71
Elle (Mme de Soubise) sait que Mme de la Troche a eu soin de divertir et de consoler sa mère elle l’en a remerciée par une lettre d’une manière qui m’a surprise. (Gr. II, 204, aoS.)
Elle vous supplie. de continuer (à l’aimer) elle le mérite par la manière dont elle est pour vous. (B.VIII, 65.)
Tous les compliments qu’on vous fait sont même d’une manière toute propre à vous plaire et à vous flatter. (VIII, 334.) a0 EN SA MANIÈRE
On dit que c’étoit à force d’avoir de l’honneur en sa manière. (Gr. II, 189. -̃"
Il est question de Vatel, qui venait de se tuer.
Avec des livres le temps passe, en sa manière, aussi vite que dans votre brillant château. (LX, 120.)
3° DE LA MANIÈRE DONT ou que
De la manière dont je vous connois. (A. et Tr. I, 4^1.) De la manière dont vous m’expliquez cette affaire. il n’y a pas de difficulté. (Gr. VI, 420.)
De la manière dont vous m’écrivez, il faut bien que je pleure en lisant vos lettres. (Gr. II, 65.)
Si quelque balle a la commission de le tuer (le maréchal de Créquy), je crois qu’elle le trouvera aisément, de la manière enragée dont on dit qu’il s’expose. (B. IV, g4>)
Mlle d’O* me paroit aimable, de la manière dont vous la dépeignez. (VHI, 4»8.)
De la manière qu’on m’a mandé qu’il (le fils de Bussy) s’étoit avancé, je crois qu’il vouloit prendre les ennemis. (B. V, 71.) 4° D’UNE MANIÈRE a
Ses maîtresses (de Ch. de Sévigné) sont d’une manière à ne pas supporter cette incommodité avec patience. (Gr. II, 168.) Je souhaite. que les vôtres (vos affaires) se tournent d’une manière à faire que bientôt je vous puisse embrasser. (Gr. VII, 42.) Voilà qui va fixer les résolutions de M. de Grignan, en lui faisant voir la fin d’une belle et longue carrière, où il a couru bien noblement et d’une manière à devoir être récompensé. (Gr. VII, io3.) Monsieur de Rennes le désire (un domestique) d’une manière à ne pouvoir lui refuser. (Gr. VI, 5o2.)
Elles (ces tribulations) ne sont pas d’une manière à les pouvoir écrire. (B. VII, i32, i33.)
Je l’aime et honore d’une manière à me faire un tourment de cette pensée. (V, a3o.)
