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68 LEXIQUE DE LA LANGUE [MAL

MALADE.

Quoi? cous n’êtes point malade à mourir comme je vous ai eue? (Autogr. II, 248.)

Si vous m’aimez, ne vous faites point malade. (1726, III, 279.) Vous avez peur que cette application ne me fasse malade. (V, 240, s4i)

Nous regardons la fatigue de venir par les chaleurs er par la diligence comme une chose terrible, et qui pourroit vous faire malade. (1726, IV, 5i9.)

MALADIE.

J’avois tort de craindre que l’air de Provence ne vous fit une maladie considérable. (V, 220.)

MALCONTENT, TE.

Elle (Mme de la Troche) est contente et malcontente dix fois par semaine, et cetle diversité compose un désagrément incroyable dans la société. (III, 21.)

MALÉFICIÉ.

Je vis entrer Vassé nous crûmes que c’étoit son esprit c’étoit son corps tr&s-maiéficié. (III, 476.)

MALENTENDU.

Il (Dubois) mande qu’il va écrire à Lyon et qu’il y a en cet endroit du malentendu à nos lettres. (Gr. II, 3ai, 322.) MALGRACIEUSEMENT.

Vous me refresez rudement et malgracieusement. (Autogr. VIII, 60, 61.)

MALHEUR.

Elle (Mme de Ludres) passa une nuit dans les champs, en faisant ce petit voyage, par un carrosse rompu, et tout ce qui arrive quand on est en malheur. (V, 188.)

MALHEUREUX, SE de

Quand je suis assez malheureuse de ne vous avoir plus, ma consolation toute naturelle, c’est de vous écrire. (1726, III, 479.) Malheureux A

Je vous ai dit que sa femme, fermant la porte à ce point de vue si