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MAG] DE MADAME DÉ SÉVIGNÉ. |.G5

I J -T

Mme DE Sévigh^, XIV 5

Les Madames qui me font tant d’honnêtetés ne me consolent point de n’être pas dans mes bois. (VI, 398.) E

Croiriez-vous que je suis enfermée aujourd’hui pour écrire, et que j’ai refusé rudement toutes les MadamcsP (VI, 3g8.)

MADRjiftîUE, sorte de pêcherie.

Voyez X, 9 et note 3 XI, xxm,

MAGIE.

Ah ma bonne, c’est dommage que nous n’y sommes (ensemble) quelquefois au moins, par quelque espèce de magie, en attendant le printemps qui vient. (Gr. II, 374.)

MAGIE NOIRE, chose où l’on ne comprend rien

Quand je songe que le Coadjuteur est prêt à partir, lui qui avoit engagé son abbaye pour deux ans. et que je vois qu’on fait donc quelquefois de la magie noire, cela me fait croire que vous en devez faire comme les autres. (III, 3i5.)

Ici l’opération magique parait être le passage inexpliqué de pauvreté à richesse.

MAGNANIME, substantivement, sentiments magnanimes On reçoit tout simplement et avec tendresse ces sortes de présents; et comme il (le cardinal de Retz) disoit cet hiver, il est au-dessous du magnanime de les refuser. (1726, III, 491.)

MAGNIFICENCE.

C’est enfin aujourd’hui que finit la longue magni ficence de la noce de Mademoiselle de Louvois. Il y a deux mois qu’elle est exposée au public. (Gr. X, 141.)

Au pluriel

Rien n’est égal aux magnificences que la maréchale de Rochefort porte à cette princesse (à la Dauphine). (Gr. VI, sio.) On adonné cent mille écus de gratifications: deux mille pistoles à M. de Lavardin, autant à M. de Molac. enfin des magnificences. (II, 349, 350.)

MAGNIFIQUE.

– Un augustin. à qui je ne répondis sur ses magnifiques ignorances (car il avoit un ton de prédicateur) qu’avec un cotai riso amaro. (Gr. VI, 45i, 45a.)