Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/599

Cette page n’a pas encore été corrigée

PRO] DES DIVERS CORRESPONDANTS. 591

Nous avons encore ici Mme de Richelieu; j’y soupe ce soir avec Mme du Fresnoi. Il y a grande presse de cette dernière à la cour; il ne se fait rien de considérable dans l’État, où elle n’ait part. (Mme de Coulanges, III, 176.)

PRESSÉ.

Pensez-vous bien à la quantité de choses que nous avons à dire? J’en suis étouffée et pressée. (Mme de Simiane, XI, 190.) Substantivement

II faut aller au pressé. (Mme de Simiane, XI, aa3.)

PRÉTENDRE, activement

Tous les princes à marier la prétendent (la princesse de IlavièrA (Corbinelli, IV, 414.)

PROCÉDÉ.

Avouez, Madame, que j’ai un beau procédé avec vous. Je vous ai écrit de Lyon, point de Paris je vous écris de Livry. (Mme de Coulanges, V, 47.)

PRODIGE.

On présenta hier la nouvelle mariée (Mme du Gué Bagnols)axs. Iloi, et à toute la cour; Mme de Maintenon lui fit des prodiges. (Mme de Coulanges, X, 489.)

PROFANER.

Un reproche de votre part {sur ma paresse à vous écrire) m’auroit charmée mais vous ne profanez pas les reproches aux pauvres mortelles. (Mme de Coulanges, V, 47.)

PROPRE.

Il me semble qu’on ne sait point louer dignement, ni exposer a vérité avec les propres couleurs. (Corbinelli, VII, 5io.) PROPRE À

J’avoue que je crois me peu soucier du monde; je ne m’y trouve plus propre par mon âge. (Mme de Coulanges, X, 41.) .) Vous êtes toute propre à ranger la cour du parti que vous soutiendrez. (Barbin, X, 55g.)