PER] DE M»"e DE LA FAYETTE ET DE BUSSY. 545
iVIME DE &EVIGKE. XIV OD
PARTI.
Depuis qu’à la cour, en quinze jours, trois semaines ou un mois, une femme attaquée n’a pas pris le parti de la rigueur, elle ne songe plus qu’à disputer le terrain pour se faire valoir. (Bussy, V, 464.) PAS.
Je fais des pas du côté du Roi, et quoique cela aille lentement, il fait du chemin. (Bussy, VI, 484.)
Voilà votre nièce sur le point de passer le pas. (Bussy, IV, 187.) Mme de Coligny était sur le point de se marier.
PAUVRETÉ.
Nous ne voulons point d’une amie qui veut vieillir et mourir par sa faute; il y a de la misère et de la pauvreté à votre conduite, il faut venir dès qu’il fera beau. (Mme de la Fayette, IX, a45.) PEINDRE, proverbialement
Il [le jeune Coligny) a naturellement de l’esprit, et un esprit naturel nous l’avons cultivé c’est à la cour et au monde à l’achever de peindre. (Bussy, IX, 5 a 3.)
PENSER.
Ne pensez pas de revenir l’un sans l’autre. (Bussy, I, 36o.) Être sur le point de
Mme la comtesse du Plessis va se marier; elle a pensé acheter Fresnes. (Mme de la Fayette, III, 213.)
PENTE, au figuré
Vous voyez par là que je crois, ce que vous me mandez, que vous avez de la pente à m’aimer. (Bussy, I, 5 02.)
PERFECTION.
J’embrasse Mme de Grignan et toutes ses perfections. (Mme de la Fayette, III, ai3.)
PERSÉCUTÉ.
Mon ami (le duc de Saint- Aignan), me trouvant persécuté de mauvais offices auprès du Roi, commença à déclarer à Sa Majesté qu’il étoit mon ancien ami. (Bussy, VIII, 60.)
