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478 LEXIQUE DE LA LANGUE [TRO

trompette; mais il a fallu le mander à d’Hacqueville pour nous arrêter le Carnavalet. (1726, V, 3 17.)

Ah! défaites-vous de celte trompette du jugement il y a vingt ans qu’elle me déplaît, et que je lui dois une visite. (Gr. II, 296.) Mme d’Harcourt, qui était venue s’installer au château de Mme de Grignan, sa ’nièce.

TROP.

Que je voudrois bien vous voir un peu, vous entendre. vous voir passer, si c’est trop que le reste! (Gr. II, fig.)

De l’humeur dont il (le coadjuteur d’Arles) est, il est impossible qu’il écrive sans qu’il en coûte à ceux à qui il écrit; c’est acheter trop cher une lettre qu’au prix d’une partie de sa tendresse. (1726, II, 3o6.)

TROTTER.

Voilà ce qui se trouve sous ma plume. Ne faites point trotter la râtre, si vous avez encore mal à la tête. (X, 89.)

II faut un peu, entre bons amis, laisser trotter les plumes comme elles veulent. (IV, a46.)

Comme je pensois lui répondre (à Mme de Ladres)-, je trouvai qu’elle ne m’écoutoit plus, et que ses beaux yeux trottoient par la chambre. (1726, II, i36.)

Monsieur le Chevalier (de Grignan). s’en retourna avec cette douleur qui trotte justement sur le pied. (VIII, »4G.) TROTTERIE.

Je vous demande. comme vous vous portez de votre voyage de Marseille. Je ne saurois approuver cette trotterie inutile. (VI, 3 10.) Le mot manque dans la plupart des dictionnaires.

TROU.

Ce pauvre Lauzun ne vous fait-il pas grand’pitié de n’avoir plus à faire son trou? (IV, 377.)

Lauzun avait travaillé trois ans a faire un trou, par lequel il était descendu^ pour se sauver de Pîgnerol mais il avait été découvert et remis en prison. C’est mourir que d’être toujours dans ce trou de cabinet, j’en étouffe. (VIII, 464.)

Ne demeurez point toujours. dans ce trou de cabinet. (VIII, ,4^5.) J’étois au bout de la grande allée. quand tout d’un coup je vis sortir du couchant un nuage noir et poétique, où le soleil s’alla__