Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 14-2.djvu/411

Cette page n’a pas encore été corrigée

SOU] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 4o3

SOUFFLET.

JOUER AUX PETITS SOUFFLETS, proverbialement

Il y a entre eux (le duc d’JEnghien et Mme de Brissac) un air de guerre ou de mauvaise paix qui nous réjouit. Nous trouvâmes qu’ils iouoient aux petits sou fflets, comme vous y jouiez autrefois avec lui. (II, Ho.)

Il me semble que vous jouez aux petits soufflets avec le Coadjuteur (d’Arles), n’est-il point vrai ? (II, 4a7-)

SOUFFRIR.

ï° Endurer

Il (Coulanges) ne souffre pas même ses douleurs sérieusement. (VIII, 454.)

Je ne comprends pas comme M. de Grignan peut aller dans un pays dont les ours ne peuvent souffrir la demeure. (VIII, 5r3.) a" Tolérer

Ils (les capucins) y souffrent (dans le baume tranquille) autant de gouttes d’essence d’urine mélées. (Autogr. VII, 3o5.)

SOUHAIT.

À SOUHAIT

Les affaires d’Angleterre ne vont pas à souhait. (III, 376.) Il (le chevalier de Grignan) est si fort à souhait pour ce premier (le comte d’Auvergne) qu’il ne s’y peut rien souhaiter, ni rien ajouter. (Gr. VI, 54.)

C’est une humeur et des mœurs à souhait. (VI, 489.) SOUHAITABLE.

Jamais un homme n’a été mieux né, ni avec des sentiments plus droits et plus souhaitables (que le chevalier Charles– Philippe de Grignan). (Gr. II, 498.)

Je n’ai jamais vu une si souhaitable entrée dans le monde et dans la guerre (que celle du jeune marquis de Grignan), (VIII, a83.) SOUHAITER.

Je menace que si ma fille est encore grosse. je n’irai point les voir je verrai s’ils me souhaitent. (Autogr. II, 426.)

Je vous souhaite à tout, je vous regrette partout. (VIII, 386.)