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SER] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 387

a0 Licencier

On va séparer la noblesse voilà un air un peu plus tranquille (IX, i5i.)

La noblesse appelée sous les armes en Bretagne.

On n’a point encore séparé ce régiment de noblesse. (ÎX, ï35.) 3° Brouiller

Je n’ai pu encore savoir de Mme de Lesdiguières ce qui les a séparés (elle et il. Trouvé). (Autogr. VII, 23o.)

f

4° SE SÉPARER.

Vous voyez bien que son bonheur et sa valeur (du comte de Guiclie) ne sesont point séparés. (Gr. III, i35.)

Voici encore où mon médecin est bon; car au lieu de m’abandonner à deux heures d’un ennui qui ne se peut séparer de la sueur (à rïchj), je le fais lire, et cela me divertit. (Gr. IV, 468.) Un lavement, un lavement; une saignée, une saignée; Notre-Seigneur, Notre-Seigneur. tous les redoublements, tous les délires, tout étoit pareil; mais Dieu veuille que cette communauté Se sépare, car on vient de donner l’extrême-ônction â Beaujeu. (V, 76.) Mme de Coulanges et Beaujeu, sa demoiselle, étaient malades en même temps.

SÉPARÉ.

Notre bon abbé. a un commerce tout sépàfé avec poiti^ qui roule sur les fruits de votre bon pays. (Autogr. VII, a a 4.)

Ma pensée n’a pas été un moment séparée de vous. (V, I54, i55.) N’envoyons point nos gronderies si loin. et faisons grâce à ces sortes de vivacités en faveur de notre amitié, qui est plus séparée que nulle autre que je connoisse. (VI, 556.)

SEREIN, substantivement

Hélas! du serein, bon Dieu! où le pourrions-nous prendrep ïl faudrait qu’il y eut de l’air. (Autogr. VIII, m.)

C’est une chose étrange que votre serein, et la sujétion que vous avez de vous renfermer à quatre heures au lieu de prendre l’air quelle tristesse! Mais il vaut mieux rapporter ici vos belles dents, que de les perdre en Provence parle serein. (II, i65.) Je reviens quand il fait du serein, de peur de vous déplaire. (Gr. VI, 44*0