SAN] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 373
SANG.
rous m’effrayez en me parlant encore de votre sang répandu. (Autogr. VII, ,34.) ̃
Il s’agit d’une saignée.
Je ne puis vous dire comme cela nous parut et combien notre sang en fut échauffé. (Autogr. VII, 457.)
De peur de troubler mon sang, je ne veux rien envisager dans l’avenir qui me puisse déplaire. (VII, 45g, 460.)
Famille, race; personnes d’une même famille
Je n’ai pas reconnu mon sang Axas votre style. (B. I, 54g.) Tous les Béthunes font quelque semblant de vouloir empêcher qu’on ne fasse le procès à leur sang. (Gr. VIII, 553.) Conservez toujours une santé qui réjouit et donne de l’espérance à tout notre sang. (B. IX, 18.)
Adieu, mon sang. (B. V, i65.)
Mme de Sévigné s’adresse à son cousin Bussy.
Voyez FEU.
SANS.
i° SANS que, avec l’indicatif (présent, imparfait, conditionnel, etc.), n’eût été que, n’étoit que; sans cette raison, ce fait, cette considération, que
Le cardinal de Bonzi n’y auroitpas été (à Fontainebleau), sans qu’il vouloit encore prendre congé. (Autogr. VIII, 119.)
TI (la Trémouille) m’a fait faire bien des compliments, et que sans que son équipage étoit bien fatigué, il seroit venu me voir; et moi, sans que je n’en ai point. (IX, 169.)
Je partirois avec M. de Coulanges, n’ayant nulle autre affaire au monde, sans que nous n’osons laisser ma tante sans quelqu’un de la famille. (Gr. II, 53o.)
Je vous gronderois de m’avoir écrit une si grande lettre. sans que j’ai compris que cela vous étoit encore meilleur que de soutenir la conversation. (Gr. VI, 43o.)
Je vous le dirois plus souvent. sans que je crains d’être fade. (Gr. n, 5ai.)
J’ai reçu ce matin une grande lettre de Mme de Villars; je vous l’enverrois, sans qu’elle ne contient que trois points. (Gr. VI, 178.) Sans que je les aime toutes (vos lettres), et que je n’aime point à perdre ce qui me vient de vous, je croirois. (Gr. II, 57.) Mon petit colonel (le jeune marquis de Grignan} m’a écrit et à son
