QUO] DE MADAME DE SÉVIGNE. a7y
Quoi, après des prépositions, équivalent au pronom relatif lequel, laquelle, lesquels, lesquelles.
i° À quoi, auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles Elle est dans un temps de mauvaise santé, à quoielle est accoutumée. (Autogr. VII, ai 5.)
II y a un degré de chaleur dans le desir qui l’anime, à quoi nulle prudence humaine ne peut résister. (Gr. VI, 333.)
Je ne sais où vous prenez tout ce que vous dites; mais cela est d’une justesse à quoi on ne s’accoutume pas. (Gr. IV, 467.) C’est une manière de narrer et un style à quoi l’on ne s’accoutume point. (B. V, 55a.)
Il est question de la Fontaine.
Vous souvient-il de ce muscat à quoi j’avois tant de regret, et qui fut invoqué inutilement pour témoin etpour lien de la réconciliation ? P (Gr. III, 36a.)
Vos paroles. ont une force à quoi l’on ne peut résister. (Gr. II, 58.)
Je comprends que vous n’oseriez demander des nouvelles de votre grande dépense c’est une machine à quoi il ne faut pas toucher, de peur que tout ne renverse. (Gr. VII, 33.)
Si vous voulez lui rendre (au roi d’Angleterre) la visite à quoi vous vous êtes engagé, il faut que vous passiez un trajet de mer. (B. Vin, 53o.)
Dans la vérité, c’est que ce sont des grâces gratuites, qu’on donne quand on veut, et à quoi on ne veut pas s’assujettir. (Autogr. ESC, 5a7.) Par la joie que j’aurois eue de vous voir, et par les épanouissements de rate à quoi nous sommes fort sujets quand nous sommes ensemble. (B. III, i54.)
Mille devoirs àquoi l’on est obligé. (B. IV, 9.)
Il y a des choses à quoi il faut répondre. (Gr. II, ia6.) Voilà de ces pensées à quoi je ne résiste pas. (Gr. II, 6g.) Monsieur le Duc me fit mille de ces caresses à quoi il ne pense pas. (1735, IV, 545.)
Voye z en outre V Introduction grammaticale^ h l’article Relatif voyez aussi II, 96 UI, ai IV, i55, 270; IV, aj5 (1726); V, 123, 124; V, 143 (1726); Vr, 288 (Gr.); VI, 439, 488; VII, 173; VIII, 118, 447; IX, 323; X, 279; et passim.
%° Stra Quoi, sur lequel, etc.
Nous attendons le dénouement de nos destinées et de notre séparation, sur quoi je vous ai mandé mon sentiment. (Autogr. VII, a»8.)
