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PRO] DE MADAME DE SÉVIGNE. a65

6° Pkophe 1, avec un infinitif

Je suis bien plus propre qu’un autre à sentir vos peines. (Autogr. VI, 343.)

Je vous écris peu de nouvelles. D’ailleurs je n’en sais point; je serois toute propre à vous dire que Monsieur le chancelier a pris un lavement. (Gr. II, 107.)

Je ne suis pas propre à soutenir cette pensée. (Gr. IX, 53a.) Vous n’êtes guère propre à porter guignon. (Gr. VI, 438.) Votre pauvre frère est bien propre à n’être jamais heureux en ce monde-ci. (Gr. VI, 46 1.)

Je n’eusse jamais cru que d’Olonne eût été propre à se soucier de son nom et de sa famille. (IV, 195.)

On ne peut pas être plus propre à représenter au naturel une princesse de roman délaissée par le héros. (Mme de Grignan, V, 433.) Voyez encore le premier exemple de 5°.

7° PROPRE, même

C’est ainsi que l’on en usa le propre jour que la paix commença (B. V, 473.)

Voici la glu à quoi tenoit l’aile de votre pigeon (les insignes de l’ordre du Saint-Esprit), c’est que vos actes de foi. n’arrivèrent que le propre jour qu’on tenoit le premier chapitre. (VIII, 447.) PROPREMENT.

le vous remercie. de vos soins, qui sont proprement des charités. (Autogr. X, roo.)

Je ne veux pas surpasser la mère de Chantai, qui serait proprement vouloir aller par delà paradis. (Autogr. VII, 217.)

Il me prenoit pour juge de sa danse, et c’étoit proprement mon admiration que l’on vouloit. (Gr. m, 365.)

La longueur de cette lettre vient proprement de ce que j’abuse de la permission de causer à Livry. (V, 301.)

PRORATA DE (Au), à proportion de

J’en excepte les Grignans. que j’estime et que j’honore tous au prorata de leurs dignités. (Gr. II, 356.)

Il faut bien parler de vous, quand on vous aime comme nous faisons, chacun au prorata de ses obligations. (Gr. VI, 43 1.) Voici des dames qui attendent leurs maris au prorata de leur impatience. (III, 5ao.)

Tout ce qui est ici vous aime et vous embrasse, chacun au prorata de ce qui lui convient. (X, 194.)