264 LEXIQUE DE LA LANGUE [PRO
30 PROPRE 1, avec un infinitif
Toute cette conduite si lente est tout à fait propre à faire mourir de faim. (Autogr. X, io3.)
Le moyen d’imaginer qu’un état si propre à passer le jour dans un bois sombre, assise au bord d’une fontaine. puisse s’accommoder du mouvement immodéré de cette voiture? (Gr. V, a33.) C’est (Port-Royal) un vallon affreux, tout propre à faire son salut. (Gr. III, 390.)
Les Rochers sont tranquilles et tout propres à vous conserver votre chère mère pour vous revoir. (IX, i35.)
Cet endroit (ce conte qu’il m’a fait) est tout propre à persuader l’agrément, la douceur et la facilité de son esprit. (B. V, 54g, 550.) II s’agit de l’évêque d’Autun.
Voici donc une lettre toute propre à nous remettre sur les voies et à reprendre le fil interrompu de notre commerce. (B. X, 33.) Je reçois, ma fille, votre lettre du 3o% et vous n’avez pas reçu la mienne. Elle étoit toute propre à vous instruire. (V, gS.) Il (ce portrait) ne me paroît point propre à être regardé agréablement. (1716, IV, ig.)
Cettelongueur esttoute/?ro/m!àmortifîerune créature, qui, comme vous savez, ne connoît quasi pas cette belle vertu de patience. (IV, 386.)
La presse n’est pas grande à soupirer pour elle (la charge de Ck. de Sévi,né), quoiqu’elle soit propre à faire soupirer. (VI, 35a.) 40 PROPRE POUR
Je vous renvoie vos mémes paroles, je les ai trouvées irij-propres pour ce que je pense. (Autogr. tV, 144.)
Tout cela est précisément ce qui est propre pour être guéri et consommé par le remède chaud et vineux de cet Anglais. (Autogr. V, 560.) Grignan est tout propre pour le charmer. (Gr. VI, 464.) Il étoit bien tenté d’y demeurer (à Vichy), persuadé que les eaux et la compagnie y sont plus propres pour lui que celles de Bourbon. (1726, V, 316.)
50 En parlant d’une personne, propre A, avec un nom Un homme de votre âge, de votre humeur, si propre à la société et à rendre une femme heureuse. (IX, 229.)
La lettre est adressée à du Plessis.
Je ne songe point encore au voyage de Nantes; j’y fais exécuter des gens qui me doivent je serois peu propre à ces sortes de choses. (IX, g5.)
