a58 LEXIQUE DE LA LANGUE [PRI
Je crois que cette dernière prise (d’une poudre) achèvera de me guérir. (IV, 38a.)
a0 Facilité de prendre
J’y prends (à votreprocès) un intérêt aussi vif que la tendresse que j’ai pour vous est vive; c’est la même étoffe, et c’est cela sur quoi la résignation n’a p’Ss assez de prise. (IX, 11S.)
Il n’y a point de prise à cette accusation. (1736, III, 371.) Je ne vous dirai rien de fort secret des pays que vous savez ce sont de certaines petites choses qui n’ont point de prise, et qui n’ont pas quasi la force d’être transportées. (V, 298.)
PRIVATION.
La privation des rudesses me tiendroit lieu d’amitié en un besoin. (VII, 125.)
PRIX.
Il (l’abbé Charrier) a une petite impression de Grignan. qui lui donna un prix au-dessus de tout ce qui pouvait venir au-devant de moi. (Autogr. VII, a8i.)
La Reine (d’Espagne) la veut voir (Mme de Villars) incognito; elle se fait prier, pour se donner un nouveau prix. (Gr. VI, 178.) -) Vous avez raison. de croire qu’ils (les menins du Dauphin) ne sont pas tous du prix du Chevalier (de Grignan) Sa Majesté en a fait le même jugement. (Gr. VI, 3oi, 3o2.)
Vous me parlez de Pauline comme ayant une vocation; vous la croyez du prix de la vôtre, selon l’estimation de feu Monsieur d’Agen. (VIII, 5 16.)
Mme de Toulongeon vaut son prix aussi. (B. IX, 17, 18.) Il (la Garde) en augmentera. l’estime qu’il a pour vous, en voyant h quel prix vous mettez le plaisir de bien vivre avec votre famille. (VIII, ,04.)
Mme de Coulanges a voulu encore un jour, et a mis à ce prix son voyage de Grignan. (1726, III, i55.)
C’est à ce prix qu’il (le chevalier de Lorraine)mct son retour. (IV, 46.) Vous mettez à trop haut prix. les petits services que je vous ai rendus. (VIII, 5Go.)
Je m’imagine que vous êtes de même pour moi, et je ne crois pas que vous vouliez que je mette votre amitié à plus haut prix. (VI, 4oi.)
Plusieurs de vos amis avoient une attention particulière pour le dénouement de cette affaire, et ne la mettoient pas à si bas prix que je vous le mandois. (III, 3i4.)
