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PRÉ] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. a55.

20 PdT de

Si je n’étois prête d’aller aux Quinze- Vingts. (Autogr. I, 366.) *Mme de Vaudemont n’est pas prête de revenir ici. (Gr. II, 5s4.) M. de Lavardin n’est pas prêt de partir. (B. VIII, 54.) Vous ne quitterez votre château et vos pichons que quand vous seriez prête de les quitter pour Lambesc. (1726, IV, 5ao.) On étoitprêt d’aller se divertir à Fontainebleau tout a été rompu. (III, 536.)

Elle {Mme <T Heudicourt) est prête ^accoucher. (V, 246.) Il y a encore d’autres casuels qui sont prêts d’échoir. (Ch. de Sévégné, VIII, 6.9.)

Au dix-septième siècle, l’usage n’avait pas encore établi la distinction que nous faisons aujourd’hui entre près de, « sur le point de, » et prêt à, « disposé à, préparé à. » On se servait de prêt dans ces deux sens de préférence, mais non pas toujours, avec de, dans le premier; avec à, dans le second. On peut voir à ce sujet le P. Bouhours, Suite des Remarques nouvelles sur la languefrançoise (1692), p. 198-202 de l’édition de 1737. Dans notre texte on rencontre près de, pour dire « sur le point de (voyez IV, 126) mais il faut se souvenir que, partout où les originaux nous manquaient, nous avons été obligés de nous en rapporter aux précédents éditeurs, qui ne respectaient guère l’orthographe de Mme de Sévigné.

PRÉTENDRE.

Pour fous faire un compliment sur la naissance d’une centième fille, je pense que vous ne l’avez pas prétendu. (Autogr. VI, 4o6.) Je n’en prétends pas. un grand mérite, puisque c’est par force. (Gr. VI, 462.)

Je croyois mon fils hors d’état de pouvoir prétendre un bon parti. (B. VII, 25o.)

Ils (les nouveaux maréchaux) prétendent du Monseigneur. (IV, 5.) Il ne faut point que je prétende à vivre agréablement sans vous. (1726, IV, 126.)

Nous sommes revenues ici. et j’y serai jusqu’au mois de septembre, que j’irai à Bourbilly, où je prétends bien de vous voir. (B. III, "40

PRÉTEXTE.

La peur de se ruiner est un prétexte au goût breton. (Gr. VI, 3o8.) Charles de Sévigné voulait quitter sa charge pour vivre en Bretagne. Ce serait un commencement de prétexte à me mal payer. (Autogr. X, n5.)

PRÉVENANT, te.

Vous me demandez les symptômes de cet amour c’est premiè-