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PRE] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. a5i

PRESSANT.

Votre mal étoit fort pressant et fort violent. (Autogr. VII, 3o3.) Il y a (dans une lettre de Bussy au RoC). des tours pour le porter à vous secourir qui ne sont que trop singuliers, trop pressants et trop véritables. (B. VIII, 63, 64.)

PRESSE.

i° Foule, foule empressée; empressement; trop grande hâte

Partout où passe cette illustre bière (de Turenne), ce sont des pleurs et des cris, des presses, des processions. (Gr. IV, 68.) J’avois grande envie de me jeter dans le Bourdaloue. mais la presse étoit à mourir. (Gr. II, i3a.)

Le Roi va souvent l’après-dînée chez la Dauphine, et il n’y trouve point de presse. (Gr. VI, 35o, 35i.)

Au moins évitez les lieux publics, et les presses. (II, 5o6.) Il (Pompone) n’est point accoutumé à la presse des courtisans (VI, 3,1.) • Le soir, on tient le cercle un moment. Du reste on est hors de la presse. (Gr. VI, 34».)

Le Roi y est fort souvent (chez la Dauphine) cela écarte un peu la presse. (VI, 338.)

Je ne vois point d’ici ce qu’est devenue cette presse qui surmontoit votre château. mais enfin il faut croire que puisque vous étiez sur votre petit lit, vous aviez trouvé le moyen de fendre la presse. (VII, 73, 73.)

Le maréchal de Bellefonds m’a faitpromettre de le tirer de lapresse. (1716, II, i35.)

C’est-à-dire, de vous faire des compliments particuliers de sa part. Je disois hier de Penautier ce que vous en dites, sur le peu de presse que je prévois qu’il y aura à sa table. (1726, IV, 537.) Tout le monde croit comme vous qu’il n’y aura pas de presse à la table de Penautier. (IV, 543.)

Il y a presse dans la rivière Mme de Coulanges dit qu’on ne s’y baigne plus que par billets. (IV, 5o6.)

Voilà donc ce qui s’appelle la vertu et la reconnoissance; je ne m’étonne pas si l’on trouve si peu de presse dans l’exercice de ces belles vertus. (Gr. IV, 481.)

Il (Pommereuil) a une envie démesurée de donner ria lieutenant de Roi à M. de Slolac. mais la presse n’est pas grande aux conditions d’obéir à l’intendant. (Autogr. IX, 496.)