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242 LEXIQUE DE LA LANGUE [POU

C’EST pour

  • .Cétte place (de guidon) est jolie à dix-neuf et vingt ans mais quand on y a demeuré sept ans, c’est pour en mourir de chagrin. (B. IV, i7a.)

Mlle de Méri désapprouve fort le fiel de bœuf; elle dit qu’avec l’air de Grignan, c’estpourvous mettre en poudre. (1726, III, 494-) Coiffure hurlupée, poudrée, frisée, bonnet à la bascule. C’est pour pâmer de rire. (V, 3i4.)

Quitter votre enfant. voîîs éloigner de lui dans le péril, c’est pour mourir. (VIII, 304.)

Cela (ce retard) vous jettera dans le mois de janvier, et c’est pour en mourir. (VII, iao.)

Le moyen de se représenter que vous êtes au lit, affligé de toutes les parties et les jointures de votre petit corps, que vos nerfs sont affligés, que vous ne remuez ni pied ni patte ? C’est pour nous faire mourir. (X, 43.)

POURPREUX, se.

FIÈVRE pouhpreuse, fièvre pourprée

Une fièvre pourpreuse. (Gr. IV, a3a.)

Voyez la note 15 de la page indiquée.

POURQUOI.

Ce que nous ne comprenons pas, c’est la raison pourquoi il (le duc de Nevers) a mis cette épitre sous le nom de son fils. (X, i3.) POURRIR (Se).

Quandla digestion est trop longue, il faut manger, cela consomme un reste qui ne fait que se pourrir et fumer. (VI, 161.) POUBBI.

Il (Vivonne) est mort. aussi pourri de l’âme que du corps. (B. VIII, 184, 18S.)

POUSSER.

i° Au figuré, faire avancer

Une pensée, une a ffaire, une occupation pousse ce qui est devant elle; ce sont des vagues, la comparaison du fleuve est juste. (Autogr. VII, 394, 395.)

Voici un temps où je n’entends plus rien quand il me déplaît.