PIT] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. 2t3
Je l’admire d’autant plus (cette sorte d’esprit), qu’il est cent piques au-dessus de ma tête. (Gr. IX, 5o3, 5o:}.)
Le P. le Bossu. a fait un petit traité de l’art poétique, que Corbinelli met cent piques au-dessus de celui de Despréaux. (V, 87, 88.) PIQUER.
La déraison me pique, et le manque de bonne foi m’offense. (Gr. II, 148.) 0
Un malheur continuel (au jeu) pique et offense. (Gr. II, Si 1.) C’est la plus divine lettre du monde il n’y a rien qui ne pique et qui ne soit salé. (III, 5io, 5ai.)
SE PIQUER DE
Mon fils. se pique de belle vue. et à tel point, qu’il veut faire un mur d’appui dans son parterre. (IX, a53.)
PIRE.
Je ne suis pas pire que j’étois. (VI, 5o6.)
PIS.
Je n’ai fait que penser à votre état, à transir pour l’avenir, à craindre qu’il ne devienne pis voilà ce qui m’a possédée. (V, 173.) Il (Seguier) disoit toujours tout le pis contre notre pauvre ami (Foucquet). (A. et Tr. I, 450.)
Quoi? vous pensez m’écrire de grandes lettres, sans me dire un mot de votre santé. Pour vous punir, je vous avertis que j’ai fait de ce silence tout le pis que j’ai pu. (VI, 55.)
C’est à qui pis fera, à qui pis dira. (Gr. IX, 3oo.)
PITAUD, DE, rustre
En vérité vous êtes une vraie pitaude. (Gr. IV, ,’(58.) PITIÉ.
i° Compassion
Son état (de l’abbé Têtu) fait une extrême pitié. (Autogr. X, i5a.) La pitié qu’elle (Mme de dlonaco) a faite n’a jamais pu obliger personne de faire son éloge. (B. V, 45a.)
a° Faire pitié DE, avec un nom ou un infinitif
J’ai reçu un dernier billet de Mlle de ftléri. Elle me fait une pitié étrange de sa méchante santé, (VI, 5a j.)
