PIC] DE MADAME DE SÉVIGNÉ". ao7
PEUPLE.
Je n’aime ce petit peuple que pour l’amour de vous. (Gr. IV, 91.) Ses petits-enfants.
Parlez-moi souvent de ce petit peuple et de l’amusement que vous y trouvez. (V, 195.)
PEUR.
Il faut tâcher d’établir la peur dans son cœur et dans sa conscience. (Gr. IX, 5o8.)
Mon fils me conseille toujours. de faire un peu de peur à Pasgerant (Autogr. VIII, r, 2.)
Toutes ses grandes qualités (du duc de Chaulnes) ne me font point de peur. (IX, 4ot.)
Ce qui vous surprendra, c’est que je n’avois point de peur. (Gr. V, »88.)
Dans ce carrosse charmant, où je n’ai point de peur. (VI, 387.)
Je trouve que les hommes n’ont point de peur. (VIII, 169.) O l’heureux état (l’indiffèrence)\ Vous me faites peur de le souhaiter. (III, 24.)
PHILOSOPHER.
On philosophe pourquoi cette augmentation. (Gr. III, 36G.) n s’agit du « bonhomme » d’Aligre, garde des sceaux, à qui le Roi venait d’accorder, comme dit Mme de Sévigné, un « surcroît de dignité, » en le nommant chancelier. Pour tempérer ce que le tour a d’insolite, Perrin, dans sa seconde édition (1754), a ainsi allongé la phrase « On philosophe et on demande pourquoi cette augmentation. »
PHILOSOPHIE, au pluriel
Pourquoi craindre de se trop amuser de ses enfants? Il y a de certaines philosophies qui sont en pure perte, et dont personne ne nous sait gré. (V, 23g.)
PHRASE, proverbialement
L’abbé Têtu est retourné en Touraine. et, pour varier un peu la phrase, il a mené à ce second voyage toute la case de Richelieu. (II, 387.)
PIGHON, terme provençal, petit enfant
Encore que mon amour maternel soit demeuré au premier degré, je ne laisse pas d’avoir de l’attention pour les pichons. (IV, 38o.)