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PAT] DE MADAME DE SÈVIGNÉ. i85

5° Au pluriel:

Vous pouvez là-dessus faire vos réflexions, tirer vos conséquences, et redoubler vos belles passions pour le service du Roi votre maître. (Gr. II, 5oa.)

PASSIONNE, avec de et un nom ou un infinitif Il y a un prince. qui est passionné de la princesse. (Gr. IV, i56.)

Cette pauvre Bertillac est devenue passionnée. de l’insensible Caderousse. (Gr. VI, an.)

Passionné de faire plaisir à tout le monde. (Gr. IX, 467.) PATAUD, DE.

Votre petite (Marie-Blanche). sera dans quinze jours une pataude blanche comme de la neige. (Gr. II, i5a.)

PÂTE.

Elle (filme de Coligny) est bien votre fille. non-seulement par cette bonne pâte dont vous l’avez faite. (B. VII, 175.) PATIENCE.

Après ces nouvelles, je ne me suis pas donné la patience de rien demander. (1718, III, 109.)

Donnez-vous la même patience que l’on prend ici. (VIII, 2o8.) Vous n’avez qu’à vous donner un peu de patience. (VIII, 34g.) Je suis contrainte d’avoir patience. (Gr. ïï, 36o.)

Délai

Ce n’est qu’à cette condition que je lui promets (à la femme de la Sarge) de lui donner un peu de patience pour le reste, et de ne rien pousser aux extrémités. (Autogr. VIII, 195.)

Ce n’est plus à lui (à M. de Gilliers) que nous payons, c’est à des créanciers qui après six mois ne me donneront pas depatience. (Gr. IX, 7Î.)

PATIENT.

Je vis hier sur son lit cette sainte princesse (de Conti) elle étoit défigurée par les martyres qu’on lui avoit fait souffrir pour tâcher de la faire revenir on lui avoit rompu les dents. Si on ne mouroit point de l’apoplexie, on seroit à plaindre dans l’état où l’on met les pauvres patients. (Gr. II, 401.) .)