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ORA] DE MADAME DE SÉVIGNÉ. i43

On met ses amis en campagne, ou plutôt ils s’y mettent eux-mêmes, avec. tant d’envie de vous tirer de cette oppression. (VIII, 5a5.) Il est qucstîoja du procès des Grignans et de M. d’Aiguebonne. OPPRIMER.

On vous étouffe, on vous opprime et on crie à la dépense, et c’est ceux qui la font. (Gr. IX, 4-)

Si cette montagne (de Lanbalar) étoit à Versailles, je suis sûre qu’elle auroit ses parieurs contre les violences dont l’art y opprime la pauvre nature dans l’effet court et violent de toutes les fontaines. (Gr. IV, 490.)

Opprimé.

La pauvre Mme du Puy-du-Fou vint hier ici après dîner. pour nous témoigner la douleur où elle est du procédé de son frère et de son gendre; elle est opprimée du dernier, il la tient prisonnière. (Gr. III, 514.)

OR.

Me voici encore à dépenser. mon pauvre esprit en petites pièces de quatre sous; il n’y a pas un grain d’or à tout ce qu’on dit. (VII, i5.) ̃ ̃

Je parle d’or. (V, 217.)

ORAGE.

i° Au féminin

Devinez où s’en alla cette diablesse dorage ?. Elle s’en alla bien vite à T’antou, près Dijon. (Autogr. X, 1 17.)

a0 Au figuré

Comme f aime. cette campagne de Grignan. je me suis résolue d’aller me mettre à couvert pour quelque temps, jusqu’à ce que l’orage qui nous accable ici de toutes parts soit un peu passé. (Autogr. X, 15o, i5i.)

Il y a quinze jours que nous sommes sur le rivage et que nous vous voyons agitée des mêmes pensées et des mêmes craintes que nous avons eues; nous serons ravis de vous voir aborder comme nous, et tous également sauvés de l’orage. (VIII, 554.) On venait d’apprendre l’heureux succès du siège de Philisbourg. Voyez quel orage vous jette au bout du monde. (IV, 270.)