LXXVIII LETTRES INEDITES
tendre et le plus respectueux attachement, votre trèshumble et très-obéissante servante,
GRIGNAN DE SiMIANE.
Susription : Paris..
Madame
Madame la marquise de Seuigny, aux Feuillantines, fauxbourg St-Jacques, à Paris[1].
LETTRES D’ANTOINE POMME AU COMTE DE GRIGNAN, AU CHEVALIER DE GRIGNAN, ETC.
Nous devons à M. Paul Lacroix la connaissance d’un petit volume intitulé les OEuvres du sieur Antoine Pomme, publié à Lyon, en 1674, et dédié au comte de Grignan. C’est un recueil de lettres et de poésies, dont quelques-unes sont adressées au comte et au chevalier de Grignan. Une épître en prose et en vers « A M. Giffon de l’Académie royale, » commence ainsi « Bonnes fêtes, mon cher Monsieur me voici de retour de Lambesc, où j’ai été député de notre communauté, pour aller faire la révérence à M. le comte de Grignan. Vous ne sauriez croire combien ma négociation a réussi, et de quelle manière les Muses ont été reçues. Monsieur le Coadjuteur et Madame la Comtesse ont pris goût à ce que je leur ai débité, c’est-à-dire que vous n’êtes présentement pas le seul qui vous êtes laissé tromper en ma faveur. » Suit un récit en vers du voyage d’Antoine Pomme, et
- Sans doute au chevalier Joseph Adhémar; le chevalier de Malte Charles- Philippe, était mort au commencement de 1672.
- ↑ 2. Au bas du verso du premier feuillet, il est écrit d’une autre main « Je reconnoys avoir retiré de Madame la marquise de Seuigny la cassette mentionnée dans la présente lettre, ce premier aoust 1724 » déclaration confirmée par le suisse, en ces termes « Henry, suisse de Madame la marquise de Simiane, a receu cette (sic) coffre. » Sur un autre feuillet, Mme de Simiane a donné elle-même le reçu du second dépôt : « Je reconnois que Madame la marquise de Sévigné m’a fait remettre le coffre de la vaisselle d’argent que je l’avois suppliée et qu’elle a eu la bonté de me garder. Fait à Aix, ce treize décembre mil sept cent trente. Casteilake GRIGNAN DE SIMIANE.
