Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 11.djvu/359

Cette page n’a pas encore été corrigée

1 2y 0

entre autres comme un soleil qui doit pénétrer et dis- soudre des nuages sous lesquels sont cachées une infinité de choses, que l’on ne nous dit de Paris qu’en style d’oracle, et qui sont cependant bien curieuses. Venez donc, mais venez avec la clef de tout8, sans quoi vous ne serez pas bien reçu. Puisque Mme de la Tour a vos nouvelles8, c’est à elle à vous dire des nôtres. Mme de Bonneval est encore à la campagne elle devient dame romaine 10 insensiblement et moi, je suis toujours, Monsieur, dame qui vous honore, et qui vous est bien tendrement attachée. A propos, je vous souhaite la bonne année en bref.

l54. DE MADAME DE SIMIAHE A d’hËKICODRT. Du 19 février 1737.

UNE longue lettre du milieu de Versailles me paroît une faveur moins grande que quatre lignes de votre tourbillon, Monsieur je vous en remercie donc. Pouponne vous attend le lundi gras1, mais ne lui manquez pas de parole; elle est toute neuve sur les manques, elle n’entendroit pas raillerie avec le temps elle s’accoutumera au jargon, et le parlera peut-être elle-même hélas que sait-on Mmes de Verrue8, de Bournonville 3 8. Il semble que ce qui devait alors, outre les petites nouvelles journalières, occuper le plus les esprits, c’étaient les négociations de la paix, qui traînèrent plus de trois ans (173S-1739) voyezfil. Henri Martin, tome XV, p. 199-206.

g. Dans l’édition de 1818 « a de vos nouvelles. » Le texte de 1773, que nous adoptons, nous a paru préférable, 10. En séjournant dans le comtat Venaissin.

LETTRE i54- 1. Le 4 mars suivant.

s. Voyez ci-dessus, p. 267, note 3.

3. Charlotte-Victoire d’Albert de Luynes, mariée le ag août 168a

n~ .~a ~Tr. 4. 0.

iUiUfc JUJ£ iJJiY ttiiSJS, AA lu

1736

  • 737 -7