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• avec

1735

pou’

dire

bien

avec M. Pêne de tout ceci, et si tout de suite cette besogne pouvoit être faite avant mon arrivée à Belombre, c’est-àdire avant le commencement de juillet, cela me seroit bien agréable; si vous vous en mêlez, Monsieur, oui, sans doute sinon je prendrai patience. Pardon mille fois, pardon*.

Avez-vous lu Pope 5 ? avez- vous lu Hyacinthe 8 ? avezvous la clef des portraits du marquis de Charost 7 ? ne trouvez-vous pas cet ouvrage admirable d’un homme de vingt-deux ans? Nous avons tout cela ici, et un chevalier de la Tour, arrivé depuis deux jours, fort aimable, et que vous devriez venir voir. Mille bonjours. 4. « Pardon mille fois. » {Édition de 1773.)

5. L ’Essai sur l’homme (voyez la lettre suivante) la traduction que lisait Mme de Simiane était probablement celle du futur contrôleur général de Silhouette, dont nous avons vu deux éditions de 1736. L’une, sans nom de lieu ni d’éditeur, a ce titre « Essai sur l’homme, par M. Pope, traduit de l’anglois en francois par M. de S* » L’autre, de Londres et Amsterdam, porte revue par le traducteur. Peut-être ces éditions, comme beaucoup d’autres, ont-elles une date un peu postérieure à celle de leur mise en vente. La traduction en vers de du Resnel (celle de Silhouette est en prose) ne parut qu’au commencement de 1737.

6. Probablement Hyacinthe Cordonnier, dit Themiseuil de SaintHyacinthe, auteur d’articles et d’opuscules, et du Chef-d ’œuvre d’un inconnu.

7. Armand-Louis de Béthune, marquis de Charost, mort de ses blessures, le a3 octobre 1785. L’ouvragedontparleMmedeSimiane était sans doute celui que M. Barbier indique dans son Dictionnaire des anonymes, n" 5g4o, sous ce titre Ré flexions de M. le marquis. (de Charost) sur l’esprit et le cœur. Il se trouve dans le Recueil de divers écrits, Paris, 1736, p. 89. Il paraît que Mme de Simiane avait lu une copie de ces Réflexions, qui ne furent publiéesque l’année suivante. Cerecueil a été publié par Saint-Hyacinthe. Voltaire connaissait en juin 1785 un portrait de lui qui parut sous le nom d’un comte de Charost voyez sa Correspondance, tome II, p. 48 de l’édition Beuchot. Il paraît avoir eu la même année fort à se plaindre de Saint-Hyacinthe voyez même tome, p. 21, lettre du a6 février.