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me préparer des voies aisées à ce que j’ai dans l’esprit ; le temps ne nous nuit pas ;:ous m’entendez. J’ai fait mes derniers efforts pour accommoder l’affaire de Mme d’Àrdène[1] ils ont été inutiles ; elle est à Paris; cela est toujours gagné en attendant le reste. J’espère que vous voudrez bien nommer mon nom chez vous, Monsieur, et à Mme d’O[2]. Rien n’égale le sincère attachement avec lequel je vous suis[3] 6, Monsieur, au delà de toute expression, votre, etc.

  • 3o. -- DE MADAME DE SIMIANE AU MARQUIS DE CAUMON[4].

A Aix, le 2 avril 1731.

J’ai une amie intime que ses malheurs et ses affaires font partir du fond de la Gascogne pour aller à Paris. Elle veut me voir absolument et je le veux aussi. Je ne

  1. 4. Voyez ci-dessus, p. 19, note 1.
  2. 5. La marquise d’O était Marie-Anne de la Vergne de Guilleragues, fille unique de Guilleragues, mort ambassadeur à Constantinople en 1685(et non en 1689 comme il a été dit tome II, p. 460, note 11); elle avait été dame du palais ; elle était veuve, comme Mme de Simiane, depuis 1718. Son mari, Gabriel-Claude de Villers d’O, marquis de Franconville, major de la marine (ayant rang de capitaine) quand elle l’épousa en 1687, lieutenant général de mer en 1707, avait été nommé gouverneur du comte de Toulouse peu de temps après leur mariage, et était devenu l’un de ses premiers gentilshommes. D’abord chevalier de Malte, puis devenu l’aîné de sa famille, il avait pris le nom de marquis d’O, que les généalogistes, dit Saint-Simon, ne lui accordèrent jamais. Voyez l’histoire et le portrait de l’un et de l’autre dans les Mémoires de Saint-Simon, tome I, p. 362 et suivantes, et dans une de ses additions à Dangeau, tome II du Journal, p. 30 et suivantes.
  3. 6. Les quelques mots qui suivent ne sont pas dans l’édition de 1773
  4. LETTRE 30 (inédite, revue sur l’original). 1. Toute la lettre, dont la fin manque, est de la main d’un secrétaire.