1692 se trouveront. Il ne m’est pas possible de parler d’ici sur cet article, qu’en vous assurant en général que le pain est fort enchéri. Vous consulterez M. Gautier, si vous le trouvez à propos ; et sans faire semblant d’avoir la lettre d’Hébert, qui est d’un style assez ridicule, vous aurez la charité d’écouter ses raisons et celles de Boucard, et vous déciderez souverainement. Je les renvoie tous deux à vous, et je vous renvoie à Monsieur le curé de Saint-Jacques[1], pour savoir si vous n’êtes pas obligée, en cas que votre bonne tête se porte bien, de me tirer de l’embarras où je suis. J’envoie ce paquet par votre homme d’affaires, et je vais écrire par la poste à mes gens. Quand vous aurez jugé, je vous ferai mes remerciements, et vous demanderai mille pardons.
Mme de Mornay[2]s’est jetée, après avoir passé par la Trappe avec Mme de Guise[3]dans l’abbaye des Clérets, qui est devenue toute sainte, depuis qu’une Mme de Valençay[4], sortie de la Visitation de Moulins, et vagabonde depuis trois ans d’abbaye en abbaye, l’a réformée, et est
- ↑ Lettre 1347 (revue sur l’autographe). — 1. Sans doute encore Marcel. Voyez la lettre du 19 novembre 1688, tome VIII, p. 274, fin de la note 24.
- ↑ 2. Voyez tome VIII, p. 265, note 19, et p. 287. On lit dans le Journal de Dangeau, au 13 novembre 1692 : Mme de Mornay se fait religieuse aux Clérets ; elle a choisi cette maison-là, parce qu’elle ne connoît personne en ce pays-là, et que cette maison est fort régulière ef fort austère. Il y a déjà quelques mois qu’elle s’éprouve ; elle avoit été au calvaire à Saint-Malo, où sa sœur s’est fait religieuse depuis peu. Mais au 23, on voit que Mme de la Marselière alla chercher sa fille, Mme de Mornay, et la ramena à Paris. — Les Clérets (ou Clairets) sont une abbaye du diocèse de Chartres, de l’ordre de Cîteaux, qui fut réformée par l’abbé de Rancé.
- ↑ 3. La sœur de Mademoiselle. Voyez tome II, p. 122, note 6.
- ↑ 4. Angélique-Isabelle d’Étampes Valençay (voyez sur sa mère, morte à la fin d’août 1684, tome II, p. 68 et note 8), abbesse et réformatrice de l’abbaye des Clérets sur le pied de la Trappe, en 1690, morte, d’après Moréri, le 28 décembre 1707.
