choses qui le rendent si distingué, et si digne d`être honoré et révéré de tous ceux qui le connoissent, m`ordonne de vous écrire pour vous recommander ses intérêts dans une affaire dont vous êtes le juge ? En vérité, Monsieur, je ne sais comme je dois me prendre à vous faire cette sollicitation, sachant très-bien que rien ne se peut ajouter aux sentiments de respect et de considération que vous avez pour lui, et que vous êtes disposé autant qu'on le peut être, à lui rendre une bonne et favorable justice ; je ne vois donc pas que j’aie autre chose à faire ici qu'à vous remercier par avance de la joie que vous aurez de le servir, et ...
6. -- DE MADAME DE SÉVIGNÉ A MADAME DE GRIGNAN[1]
.... le gouverneur. Pour l'affaire de Monsieur d’Arles, elle a été jugée désagréablement. Le promoteur est obligé de venir rendre compte de son ordonnance. C`est Monsieur de Paris[2] qui fait cet arrêt ; Monsieur d`Arles l'a cru de ses amis , mais il a oublié qu`il l'est beaucoup plus de M. Roze[3]. Je ne puis rendre compte à Monsieur l’Ar-
- ↑ LETTRE 6. -- 1. Une grande partie de ce fragment, qui appartient à la lettre du 30 octobre 1676, a été imprimée au tome V, p. I24 et 125. Nous le reproduisons ici parce que nous en avons trouvé de puis une ancienne copie qui modifie notablement le texte de Perrin et a plusieurs phrases inédites.
- ↑ 2. Harlay de Chamvallon
- ↑ 3.Roze ou Rose, secrétaire du cabinet du Roi ; il était de l’Academie depuis 1675 ; il mourut en 17OI, à l’âge de quatre-vingt-sept
L'autographe dans l’édition de 1818 (tome VIII, p. 229). Il est antérieur à l`année 1689, où mourut (en mars) l’archevéque d’Arles, oncle du comte de Grignan. -- A ce Fragment avait été jointe par erreur, dans l’édition de 1818, la fin de la lettre à Moulceau du IO janvier 1696 (voyez ci-dessus, p. 344).
