Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 10.djvu/502

Cette page n’a pas encore été corrigée

Forçant ta troupe, Prenoit en croupe Ta Saint-Géran !

Si donc les dames de la cour Vont quelque jour Voir ton séjour, Pour garder ces objets divins , Outre l’escorte, , Mets à ta porte Sorciers et nains.

Mais avant de les recevoir Dans ton manoir, Fais dès le soir Transférer dans un pavillon, A quelques stades, Tous les malades De Polémon.

Coulanges, tout paroit charmant Dans ton roman ; Mais noblement Fais Jupiter de ton taureau, Afin qu’on sache Qu’au moins ta vache S’appelle Io.

Eh bien, Madame , n’êtes-vous pas contente de cette réponse, et ne mérite-t-elle pas bien que je vous l'envoie ?

Mais c`est assez chanter. Comment se porte M. de

Grignan ?

Tout ainsi comme un chien qui chasse un lièvre Avec un peu de temps l'attrapera, le quiuquina chasse la fièvre, Le quinquîna l'emportera.

Vous nous obligerez fort de nous mander si ce remède aura fait ce qu’il doit dans cette occasion ; car je m`in-