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l’évéque de Nantes m’en a offertert du profit de la part de M. de Thianges[1] ....... 180 000 Total des effets .... 598 000 ll y a de plus quelques meubles que je ne compte pour rien, quoiqu`il y en ait assez honnêtement pour un homme qui avoit son établissement dans une province.

J`ai encore[2] quelques petites dettes ; mais si Dieu nous conserve la vie encore quelque temps, à Mme de Sévigné et à moi, elles seront entièrement acquittées, soit sur nos revenus, soit sur l`argent de la députation[3] Cela m`a empêché de mettre en ligne de compte trois mille quatre cent cinquante livres que M. le duc de Chaulnes m`a prêtées très-généreusement, quand le Roi m'envoya commander à Nantes, par commission, en 1693. SÉv1GNÉ.


1473· -- DE MADAME DE COULANGES A MADAME DE SIMIANE.

A Paris, le 25è d`octobre.

JE suis fort aise, Madame, que vous nous fassiez espérer le retour de Madame votre mère ; mais en vérité, pour que la joie fut complète, le votre nous seroit bien nécessaire. J'admire que l`on ait pu faire des dames du palais pour Mme la duchesse de Bourgogne sans

rente payés parla Bretagne, et mille écus payés parle trésor royal .... » (Journal de Dangeau, au 27 décembre 1713.)

  1. 22. Voyez tome V, p. 459, note 10, et ci-dessus, p. 251, note 12.
  2. 23. La première édition porte par erreur : « Il y a encore, » pour : « J’ai encore. »
  3. 24. On voit que Charles de Sévigné l’avait obtenue depuis 1689 : voyez la Notice, p. 284 et 285, et p. 304.