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  • 1469. -- DE jEAN-BAPTISTE DE GRIGNAN, ARCHEVÈQUE D’ARLES, A MONSIEUR DE POMPONE.

A Salon[1]1, le 10è août.

L'intéret vif et sincère, Monsieur, que tous les Grignans, depuis le premier jusqu`au dernier, prennent à tout ce qui vous regarde, vous est trop connu et depuis trop longtemps, pour vous laisser douter de leur joie du mariage de Mlle de Pompone avec M. le marquis de Torcy[2]. Tous les agréments que vous y trouvez , Monsieur, et par le mérite infini du gendre que vous acquerez, et par le relief de sa charge, et par toutes les marques de distinction dont il plait au Roi d'honorer ce mariage, ne vous laissent rien à désirer pour votre parfaite satisfaction. Je vous supplie tres-humblement de croire, Monsieur, que personne ne sauroit être plus sensible que je le suis et que je le serai toute ma vie a tous vos avantages, et que mon cœur fera toujours son devoir et sur la reconnoissance que je vous dois pour toutes vos bontés et sur les autres engagements que j`ai de vous honorer infiniment et d`être avec un très-respectueux attachement, Monsieur, votre très-humble et très—obèissant serviteur,

L'ARCHEVEQUE D'ARLES.


  • 1470. -- DE CHARLES DE SÉVIGNÉ

A MADAME DE GRIGNAN[3]

.... Et présentement que je suis sur mon terrain, je

  1. LETTRE 1469 (revue sur l'original). -— 1. Voyez tome III, p. 233, note 1, et p. 265, note 7.
  2. 2. Voyez ci-dessus la [in de la note 1 de la p. 405.
  3. LETTRE 1470.-- 1, Ce fragment, dont l'original est sans date, a