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quelque jour ! Mme de Morangies[1] est très-malade : Mme Bénard de Rezé[2], notre voisine, est morte ; et j’ai appris aussi la mort d’un de mes cousins d’Ormesson[3]qui étoit religieux de Sainte-Geneviève, et, je crois, votre filleul. Enfin l’on meurt à tout âge et par tout pays. Faites savoir, je vous prie, à M. le comte de Grignan, quand vous lui écrirez, combien je l’honore, et n’oubliez pas dans mes litanies la bonne Martillac, ni Monsieur le doyen[4]. On vous aura mandé l’histoire tragique d’Hanovre[5]. La cour s’en va le 15e du mois prochain à Fontainebleau[6].
1385. — DE COULANGES À MADAME DE SÉVIGNÉ.
À Paris, le 1er septembre.
Adieu, ma belle gouvernante ; adieu, Madame la Comtesse ; adieu, divine Pauline ; adieu, Monsieur le chevalier, et tous les charmants habitants du palais d’Apollidon[7] :
- ↑ 25. Serait-ce la femme d’un brigadier d’infanterie, neveu de la Fare, que Dangeau nomme plusieurs fois, et qui mourut en juillet 1705 ? Ou bien ne faut-il pas plutôt lire Morangis, nom qui se trouve au tome III, p. 12, et au tome V, p. 205 ?
- ↑ 26. Sans doute la femme de Cyprien Bénard, seigneur de Rezé, conseiller d’État, dont il est fait deux fois mention dans le Journal de Dangeau.
- ↑ 27. Simon le Fèvre d’Ormesson, chanoine régulier de Sainte-Geneviève, prieur de l’abbaye de Saint-Martin-aux-Bois. Il était cousin germain de Coulanges et de Mme de Sévigné. (Note de l’édition de 1818.
- ↑ 28. Du chapitre de Grignan.
- ↑ 29. La mort du comte de Kœnigsmark (1er juillet 1694). Voyez tome IV, p. 61, note 6, et le récit de Saint-Simon, tome I, p. 242 et 243.
- ↑ 30. Le Roi partit de Versailles pour Fontainebleau le 16 septembre ; il en revint le 27 octobre. Voyez la Gazette du 18 septembre et celle du 30 octobre.
- ↑ Lettre 1385. — 1. Voyez tome II, p. 253, note 15.