Page:Sévigné - Lettres, éd. Monmerqué, 1862, tome 10.djvu/143

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


marier : M. le prince de Rohan et Mme de Turenne[1] ; Mlle Dangeau et le fils de M. de Chevreuse[2] ; on dit encore M. d’Alincourt et Mlle de Louvois[3]. Vous ne songez point encore à quitter votre château ; quelque joie que j’eusse de vous voir, je suis contrainte d’avouer que vous avez raison. Je vis l’autre jour un très-saint homme qui est de cet avis, quoiqu’il ait la même envie que moi.



1694

* 1371. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À LA COMTESSE DE GUITAUT[4]

[Février ou mars.]

Vous ne voulez donc pas venir au sermon du P. de

  1. 2. Voyez tome VIII, p. 469, note 12, et p. 440, note 20.
  2. 3. Voyez tome VIII, p. 403, note 44. — On lit dans le Journal de Dangeau, au 17 février 1694 : « M. le duc de Montfort épousa Mlle de Dangeau, ma fille, à Paris, à la paroisse de Saint-Paul. La noce se fit en ma maison à la place Royale ; nous étions environ cinquante personnes à la noce. »
  3. 4. Louis-Nicolas de Neufville, marquis d’Alincourt, fils du duc et maréchal de Villeroi, baptisé le 25 décembre 1663, lieutenant général, duc de Villeroi et pair de France en 1696 par la démission de son père (il paraît cependant qu’il prit le titre de duc à l’occasion de son mariage : voyez le Mercure d’avril, et Dangeau au 18 avril 1694), capitaine des gardes du corps en 1708, épousa le 20 avril 1694 (voyez la lettre du 19 avril suivant, p. 141) Marguerite le Tellier, fille de Louvois, née le 14 juillet 1678, morte le 23 avril 1711. Il mourut à Paris le 22 avril 1734. Voyez la lettre du 19 avril suivant ; voyez aussi dans le Journal de Dangeau, tome IV, p. 450 et 451, une longue addition où Saint-Simon explique la parenté du marquis d’Alincourt et de Mlle de Louvois. Saint-Simon, dans ses Mémoires, parle souvent et longuement du duc et de la duchesse de Villeroi : voyez notamment, sur la duchesse, tome VI, p. 365, et tome IX, p. 180 et 181.
  4. Lettre 1371. — 1. L’autographe de cette lettre n’est plus à Époisse ; nous la donnons d’après la première édition (1814) ; elle y est sans date, mais elle a été certainement écrite avant la lettre du 31 mars 1694 (p. 139), où Mme de Sévigné accuse réception des deux mille