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sion qu’il faut plus que jamais être disciple de la Providence.

J’embrasse de tout mon cœur la très-bonne. Je ne sais plus le plan de votre famille, je ne sais à qui j’ai affaire ni ce qui est autour de vous : il y a pourtant deux jolis garçons où je ne saurois me méprendre.

Suscription : Pour Madame la comtesse de Guitault.



1693

* 1366. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À LA COMTESSE DE GUITAUT, ET DE ROCHON À MADAME DE SÉVIGNÉ[1].

[Novembre ?]

Voilà un billet de mon ami Rochon, qui vous approuve et vous admire[2].


de rochon à madame de sévigné.

Tout ce que Mme la comtesse de Guitaut vous a écrit, Madame, sur le sujet de votre terre, est si justement décidé, qu’il n’y a qu’à le suivre pour conserver vos droits, et faire justice à vos fermiers. Je suis avec respect, Madame, votre très-humble et très-obéissant serviteur,

Rochon.

Suscription : À Madame, Madame la marquise de Sévigné.

  1. Lettre 1366 (revue sur l’autographe). — 1. Ces deux billets inédits sont écrits sur la même feuille, à la suite l’un de l’autre. Voyez ci-dessus, p. 123 et p. 128.
  2. 2. Cette phrase a été écrite par Mme de Sévigné entre les lignes de la suscription du billepoem>t de Rochon, de la manière suivante :

    À Madame,
    Voilà un billet
    de mon ami Rochon,
    Madame la marquise de Sévigné.
    qui vous approuve
    et vous admire.