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NOTES DE LA NOTICE BIOGRAPHIQUE


Angelus[1] gloriæ superstiti non invidit, positaque feritate fassus strenuum bellatorem, securus ingemuit, et animi mortalitatis exuvias servat acerbæ cædis rea[2] insula ; cui ereptum illæsi amoris corculum Maria de Coulange conjux, heu ! veris nimium lacrymis spargit insolabiliter. Obiit V Calend. August. Anno Christi 1627. »




III. — Pages 15 et 17.
Extrait des registres des convois de la paroisse Saint-Paul, pour l’année 1633.
(Convoi de Marie de Coulanges.)

Le dimanche, 21 aoust 1633, convoi general de la veufve madame Chantal, fille de M. de Coulanges. Le corps porté droit de la maison de M. son pere aux filles de Sainte-Marie de la Visitation, a l’Eglise desquelles qu’ils font bastir le dit sieur de Coulanges a fait edifier une chapelle pour y estre le lieu de leur sepulture. Ce service le lendemain au dict lieu de douze prestres, faict par M. de Saint-Paul, qui communia apres lui toutes les religieuses, pendant quoy nous chantasmes la prose ; et le mardi suivant fut faict le grand service a Saint-Paul, sa paroisse, où son cœur et ses tripailles sont enterrés en la chapelle Nostre-Dame.




IV. — Page 29.
Portrait de madame de Sévigné, par mademoiselle de Scudéry[3].

« [La princesse Clarinte] est de cette agréable grandeur qui, étant beaucoup au-dessus de la médiocre, n’est pourtant pas excessive.

  1. Il faudrait sans nul doute lire Anglus.
  2. C’est un jeu de mots sur le nom de l’île de Ré.
  3. Dans le roman de Clélie, publié sous ce titre : Clélie, par M. de Scudéry, gouverneur de Notre-Dame de la Garde, suite de la IIIe partie, 1657, chez Augustin Courbé, p. 1325-1335. — M. Walckenaer a