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rapide. La commission centrale avait été établie à Liège, et les trois quarts de ses membres étaient d’ailleurs liégeois. Des sous-commissions devaient avoir leur siège dans les villes de Bruxelles, Anvers et Gand ; elles paraissent n’avoir jamais existé qu’à l’état de projet. Dès la troisième année de son existence, la Revue belge renonçait à publier le rapport sur l’état de l’Association et la liste de ses membres. Sans doute avait-elle d’excellentes raisons pour cela. Elle ne cessa cependant de paraître qu’en 1843 ; ou, pour mieux dire, elle se métamorphosa, cette année-la, en la Revue de Liège, revue plus modeste, et dont le programme, le titre l’indique déjà, n’était pas de donner à la Belgique une littérature.

À tout prendre, la collection de la Revue belge mérite d’être feuilletée : elle est pauvre en révélations littéraires, mais intéressante par les tendances, par l’esprit dont elle témoigne. Il semble que cette revue ait moins contribué, chez nous, au développement des lettres proprement dites qu’à celui des études historiques.