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inédits[1] touchant l’œuvre, la personnalité, les relations de Weustenraad ? À quoi bon ? Quand un auteur est aussi profondément oublié, il n’y a guère de distinction à faire, parmi les documents qui le concernent, entre ce qui fut édité et ce qui ne le fut pas. Tout redevient en quelque sorte inédit.

Ce petit ouvrage est sans prétentions. Mon unique objectif a été de faire connaître au public belge une personnalité qui me paraît susceptible de l’intéresser. On remarquera que j’ai résumé la plupart des poésies de Weustenraad, en en citant d’amples fragments. Peut-être jugera-t-on qu’il eût mieux valu les rééditer, soit au complet, soit partiellement, sous forme d’anthologie. Mais ces œuvres étaient généralement trop inégales pour mériter d’être rééditées en entier, et, d’autre part, trop intéressantes et trop significatives pour mériter d’être passées sous silence. J’ai donc cité ce qui m’a paru se prêter à la citation ; et j’ai résumé le reste.

  1. Je dois remercier tout particulièrement M. G. Borgnet, petit-fils de Mme Théodore Weustenraad, qui a bien voulu me communiquer, entre autres documents concernant le poète, un grand nombre de lettres qui lui furent écrites par des notabilités de l’époque.

    M. Nuyts, bibliothécaire de la ville de Maestricht, a mis à ma disposition les manuscrits de Weustenraad ; M. Al. Banning, neveu de l’auteur du Remorqueur, Mlle M. Walthéry, sa petite-nièce, et M. F. Weustenraad, son cousin, m’ont obligeamment fourni, touchant sa vie et ses relations, d’utiles renseignements. Je leur adresse ici mes remerciements sincères.