Cette page a été validée par deux contributeurs.
LA
MORT DU SAMURAÏ
Tanabé est bien triste, il veut mourir. Pourtant les cerisiers[1] sont en fleurs, le Fudji-Yama[2] profile son éclatante blancheur sur le ciel pur et chaque soir dans un dernier baiser, la déesse du soleil embrase la montagne sainte dont l’éblouissante neige se dore et semble boire dans un frisson les rayons de l’astre qui se meurt.
Mais le vieux Samuraï[3] est las, tout ce qui jadis lui rendait la vie si belle ajoute maintenant à sa tristesse ; ce ne sont plus les seuls enfants du Japon immense qui contemplent les horizons sans fin et