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inutile, et desséché par le désir brûlant et par le souffle
envenimé du reproche, ne reçoit plus d’autre germe que
l’ennui aux fruits innombrables, et n’a plus de fertilité
que pour la détresse amère.
La sécurité, la continuité, le calme étoient les premières
conditions du bonheur. Mais ces plaisirs bruyans qui
nous entraînent tandis qu’ils fuyent eux-mêmes, sont le
prestige et non l’emploi de la vie.

[154]

Observez parmi nous… | …besoin de désirer (Ob.
LIX, 35-62), où, même sans plaisirs, on a le bonheur ?

[155]

Tel devoit être… | …sa folle grandeur. (Ibid., 63-
67).
On achève de perdre le plaisir, quand on le cherche
pour soi seul. Pour les approches du plaisir, il faut un
cœur simple : pour la possession du plaisir, il faut une
réunion de cœurs semblables. On ne sent pas… …
les biens directs (Ibid., 141-144). L’illusion un peu
durable… …celui qu’on aime (Ibid., 139-140) : la
mystérieuse nature… …se cherche lui-même. (Ibid.,
137-139).
Mortels foibles… …en restant près du centre de
notre sphère individuelle (B. IX, 573-576). C’est au
centre… …vrai pouvoir (Ibid., 573) : tous les
êtres… …vers les autres (Ibid., 565-566), la force…
…la compression extérieure (Ibid., 567-570).
Jouissons ; il n’est… …ne sait point jouir (Ibid., 576-
580). Le plaisir n’est qu’une apparence, qui diminue dans
l’examen, et qui échappe à l’analyse. Pour la conserver…
…sur nous-mêmes. (Ibid., 581-583). ) |

[156]

La nature… …des sensations (Ibid., 591-592) :
mais nous nous déchirons… …ne périra jamais (Ibid.,
593-601). Ces momens… …au souvenir de nos essais
malheureux. (Ibid., 604-608).