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L’or est un des plus grands moyens de l’homme, et c’est
surtout par l’emploi qu’il en sait faire qu’il se montre ce
qu’il est. Sans doute préférer… …autorité du vrai.
(Ibid., 18-26). ) |

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Le dénûment,… …l’incertitude (Ob. LXV, 40)
arrêtent les mouvemens généreux, et lient les mains…
…la fécondité de l’argent (Ibid., 40-48) ? Que de
maux… …Fécondité de l’argent (Ibid., 93-107) !
mais nous le perdons,… …de l’employer bien !
(Ibid., 48-50).

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C’est une douce chose… | …ne fait rien. (Ob.
LXXXIX, 12-27).
C’est surtout une extrême inconséquence de recommander
le mépris de l’argent chez les peuples riches, c’est-à-dire
chez les peuples où la plus grande partie de la population
se cache dans la misère aux pieds des privilégiés
sur qui on fait luire la prospérité de la nation. Nul n’y
écoute cette maxime suranée : là où l’argent représente
tout, ne pas l’aimer, c’est n’aimer rien, c’est oublier ses
besoins les plus naturels pour s’entêter d’une vertu inutile
et fausse. Le précepte de l’indifférence pour l’argent n’est
utile que chez les peuples prétendus pauvres. Mais sentir
tout le prix de l’argent parmi nous, et le sacrifier toujours
soit au devoir, soit même à la délicatesse, c’est une vertu

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réelle, c’est celle qu’il faut recommander. | L’on abuse
des termes quand on appelle cela le mépris de l’argent ;
car ce mépris seroit d’un insensé ou d’un fanatique.
Ceux qui méprisent… …que l’on accuse (Ob.
2e Frag., 53-59). Un raisonneur… …blâme l’esprit
(Ibid., 60), un homme… …méprise les femmes (Ibid.,
59-60), un sophiste moralise… …perd en effet
(Ibid., 61-68) : mais ce mal est dans la foiblesse de tel
ou tel homme, et non dans la nature des choses. Ne sor-