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de ponctuation aux pages 26 (72), 41 (126), 143 (309), et 172, n. (348, n.). C’est le cas aussi p. 125 (288-289), où, du fait d’une syllabe omise et pas seulement tombée, C donnait les fins sibles des choses. Le sens voulait visibles ou sensibles. Senancour, en des cas semblables, mettait à peu près indifféremment l’un ou l’autre nous avons adopté le second.

« Senancour était-il un mauvais correcteur d’épreuves, ou bien avait-il de méchants imprimeurs ? » se demande, à l’occasion, l’éditeur d’Aldomen. Le fait est que, graves ou légères, les fautes, parfois au moins, abondent dans ses livres[1]. Nous n’en avons, quoi qu’il semble, relevé que quelques-unes, mais nécessaires, a-t-il paru.

Je dois, en terminant, marquer l’intérêt d’une indication de M. André Monglond, relative à l’existence – sans plus – d’exemplaires des Rêveries «avec des annotations marginales de Senancour », que, même, il aurait vus et peut-être eu le loisir d’examiner.

Surtout, je dirai la cordialité avec laquelle M. Henri Bernès m’a signalé, décrit, puis très aimablement confié un exemplaire venu entre ses mains après avoir appartenu au Senancourien Arthur Boisseau, et portant, de la plume de Senancour, quelques corrections, et des repentirs ou mentions diverses. Un grand nombre de pages en sont biffées de la même plume, à larges traits. Le volume est de l’édition An VIII-An X. Il eût, en 1910, directement intéressé J. Merlant. On comprendra que je n’aie pu ici en faire état. Mais ne se pourrait-il que des communications, renouvelées de celle de M. Bernès, vinssent permettre de

  1. Et « fautes » des plus variées, de orbite au masculin à quoiqu’on fasse ou impertinement. Précisons que si, contre les formes en oi partout ailleurs, on rencontre p. 103 (260), dans la note, le verbe pourrait, et puis, p. 147 (314), dans la note encore, l’adjectif française, c’est bien que C les donne tels.