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choses, à cette place, alors que le premier intérêt de la publication que voici sera bien d’en avoir tout au long fait la preuve et l’illustration.


II

Aussi bien, de ce volume, contenu et ordonnance étaient-ils comme on sait, déjà fixés. On n’eût su les remettre en question. Suivant les dispositions du tome I (p. xii), « dans l’ordre et avec les indications voulus pour assurer la lecture continue de C » nous donnerons donc, ci-après :

1o le texte complet des passages nouveaux ne provenant ni de B ni d’Obermann ;

2o les références utiles pour retrouver et suivre dans B et dans Obermann les fragments fournis par ces deux ouvrages, et que nous ne reproduisons pas.

Ce sont les lignes générales ; quelques précisions d’ordre pratique sont, en plus, nécessaires.

1. — Pour tous les chapitres de C, — Rêveries, Manuel, Notes, Fragments, — le texte est considéré dans son ensemble, puis régulièrement interrompu lors de tout fragment venu de B ou d’Obermann ; et le fragment est supprimé, hors les quelques premiers et derniers mots[1] (les mots extrêmes étant composés en petites capitales), suffisants à situer le passage dans l’ouvrage de référence. À noter que, dans la composition même de C, le mot initial des chapitres est déjà composé en petites capitales, et a été ici reproduit tel ; il ne semble pourtant pas que le lecteur ait peine à démêler si ce mot initial commence ou non en même temps un fragment qu’il devra lire ailleurs. Quand un chapitre commence par deux mots consécutifs en petites capitales, c’est du second que part le passage emprunté.

  1. Entre lesquels premiers et derniers mots, ou membres de phrases, on doit donc ne s’attendre à trouver, généralement, aucune espèce de rapport, tant logique que grammatical.