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- selon lui, doit couronner,… …système sur l’avenir
- (Ibid., 269-274), va tramer une perfidie… …abhorrés
- jusqu’alors (Ibid., 276-283) ? Quel homme droit voudroit
- renoncer à la paix du juste ? Quel homme sensé
- voudroit ajouter à toutes ces peines qui viennent assaillir
[212]
- le | cœur, la misère intérieure, le trouble d’un cœur avili
- et qui n’a plus de résistance ?
- Ne répliquez point : Qui voudroit ajouter aux misères
- inévitables de la vie, cette misère vraiment irrémédiable
- de n’en pouvoir jamais être consolé ? Quel œil fait pour
- la lumière, voudroit changer le jour immortel de la félicité
- pour l’ombre désespérante du néant ?
- Ce raisonnement a été répété partout : cependant chacun
- en peut sentir le faux. À vous entendre, le choix nous
- est donné ; nous pouvons dire : Je me livrerai à tous les
- caprices de la vie, et au moment de la mort, je serai
- anéanti ; ou bien je vivrai ici-bas sous une loi austère, et
- après ce peu de jours, je posséderai une vie infinie dans
- ses joies comme dans sa durée. Certainement si tel étoit
- l’état de la question, ce seroit en effet une étrange folie,
- non pas de choisir les avantages présens, mais même de
- balancer entre une durée impérissable, et cette heure de
- misère et d’incertitude dont une partie se détruit tandis
- qu’on délibère. La différence seroit déjà infinie en quelque
- sorte, mais elle est plus grande encore, car ce n’est pas
- seulement le néant qu’il faut opposer à la vie céleste, mais
- une éternité d’horreur à une éternité de délices, une sorte
- d’agonie éternelle à la vie éternelle. Le néant seroit un
- état nul, et la déraison pourroit s’y soumettre ; mais il n’y
- a point de démence qui puisse porter à se plonger soi-
- même dans des supplices sans bornes. Tout ce raisonnement
[213]
- … | …conduite de l’homme (Ibid., 82-83) : mais
- ce n’est point sa conduite qu’il faut régler, c’est sa croyance