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- l’homme, mais dans la foible partie de cette chaîne dont
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- il peut percevoir quelques notions, les extrêmes seront le
[33]
- grain de sable et l’homme même [S 1]. Le moi de tout | être
- organisé n’est donc autre chose que cette succession
- d’impulsions qui doit nécessairement finir par la décomposition
- des organes, comme elle a nécessairement
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- commencé lors de leur formation.
- La chimère de l’immortalité fut produite par l’ignorance
- des choses comme toutes les autres assertions
- fausses ou hasardées, où l’esprit humain devoit s’arrêter
- long-tems.
- commencé lors de leur formation.
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- L’individu ne sentant qu’en lui, doit d’abord se croire
- seul : (et sans doute le grain de sable dont je parlois se
- croit seul dans la nature) mais à mesure que les sensations,
- dont il peut comparer les traces subsistantes dans
- sa mémoire, deviennent plus nombreuses, sa vue moins
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- limitée, voit plus également tous les êtres ; et plus elle est
- universelle, plus le jugement qui en résulte diminue de
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- son | être [S 2], ajoute aux autres êtres, et approche par degrés
- ↑
- Nulle autre différence entre eux que le plus ou moins de
- mémoire ou continuité de perceptions : et cette différence n’est
- point caractéristique, puisque cette faculté augmente par degrés
- insensibles, depuis le plus foible grain de sable jusqu’au plus
- ingénieux des hommes ; puisqu’elle est plus marquée de ce grain
- à l’éléphant que de l’éléphant à l’homme ; puisqu’elle est moins
- grande entre cet éléphant et l’homme borné, qu’entre cet homme
- et Leibnitz.
- ↑
- C’est ainsi que l’ignorant est égoïste passionné, etc., etc.
- S’il aime d’autres que lui, il les aime comme liés à lui ; il aime
- son frère, sa femme… L’homme dont les conceptions sont
- universelles, est cosmopolite, indifférent aux événemens. L’étendue
- des connoissances mène à l’impartialité de jugement, au
- silence des passions, à une sorte d’indifférence pour ce que les
- hommes vulgaires craignent ou desirent si immodérément.
- ↑ A. Note 6, l. 7-8. qu’entre cet homme et Platon ou Archimède.